La méthode Duckworth-Lewis

Publié le par lion9

Lors du premier Twenty20 de la serie entre le Sri-Lanka et la Nouvelle-Zélande, les coéquipiers de Muralitharan ont remporté le match par 18 runs.

Rien de bien surprenant, les Sri Lankais ayant du talent dans les formes courtes de match à l'image de la serie gagnée 5 à 0 contre l'Angletterre en juin-juillet, du record du plus gros score obtenu en ODI contre les faibles Pays-Bas (443-9) ou, de façon plus éloignée chronologiquement, de leur victoire en coupe du monde 1996.

Non, le plus surprenant est que lorsque le match s'est interrompu, pour cause de pluie, la Nouvelle-Zélande menait 162 avec 8 joueurs éliminés à 62 avec un joueur éliminé pour les hommes en violet.

Alors vous direz vous quelle est cette nouvelle étrangeté de ce jeu qui n'en manque certes pas?

Le Sri-Lanka a tout simplement gagné par la méthode Duckworth-Lewis.

Mise au point par deux statisticiens, ce systéme à la fiabilité peu contestée sert à évaluer le score d'un match tel qu'il aura pu être si la partie avait continué normalement.

Il est utilisé depuis 1998 et a été rénové en 2004 pour répondre aux réalités d'un cricket moderne aux scores trés élevés en ODI.

Il est basé en gros sur le rapport entre le nombre demanches à jouer et la quantité de joueurs restant à chaque équipe (Tenant compte bien entendu du tour de batte).

Pour prendre un exemple simple imaginons un match One-Day International entre le Zimbabwe et les West Indies.

La pluie tropicale d'Harare tombe,le Zimbabwe a fini son tour de batte à 256 avec tous ses joueurs éliminés et les antillais en sont à 252, avec 15 manches à jouer et seulement 5 wickets encaissés.Il est assez évident qu'en 15 manches et 4 wickets de réserve, les West Indies auraient pu marquer les 4 petits runs qui les séparent des africains, ces derniérs ayant fini leur tour de batte et n'ayant par conséquent plus de marge de progression.Brian Lara et ses coéquipiers sont donc déclarés vainqueurs.

La méthode Duckworth-Lewis donne à ces évidences  une base scientifique en même temps qu'elle tranche également des cas moins évidents.Elle évite aussi aux spectateeurs de venir pour un match sans résultat et d'augmenter par trop la durée des series en rejouant des matchs.

A noter qu'il existe deux méthodes, l'une simple et utilisable pour tous avec une machine à calculer, l'autre plus complexe et utilisée dans les matchs internationaux et tenant compte de davantages de paramétres (Je pense notamment à l'état du terrain qui est surement compté dans les paramétres).

Pour plus d'explications (en vo) vous pouvez cliquer ici

Publié dans cricket

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R
Tout à fait.Et elle a permis de ne plus frustrer les spectateurs d'un résultat lorsque la pluie interrompt le match.
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J
Cette méthode vient de franchir la barre de 10 ans d'existence...
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